BASA
- 209 - ne sert que pour la route dn petit St-Bernard. Il semble qu'à plus forte raison le Pays soit tenu au dit retablissement puis mêmes qn'il a été construit par les Empereurs et qu'il se retablit en cet en– droit pour la seule commodité <ln public et avec des frais du tout excessifs a cause du precipice et de la profondeur du torrent et que pour la com– munication des propriétés <l'entre Ohatillion et Oly il leur snffiroit le pont existant un peu plus bas .construit à peu de frais. Or comme cet ouvrage se fait pour la seule commodité dn public secundwrn nattirarn est eurn pctti incommoda qiwrn seqiiuntur coin– moda, joint que c'était une espèce de forteresse (1). nitures de la communauté de Villeneuve). Par conséquent, le concours du prince et du pays, dont il est qiiestion dans ce mémoire, ne concerne pas le rétablissement dn pont de Pcm– perclii en 1691, mais eu l'année 1680 et à d'autres époques antérieures. (1) Cette forteresse, démolie en 1691, occupait sans doute, sur le bord oriental du l\farmore, l'emplacement d'une an– cienne maison, déjà mentionnée dans une transaction, qni eut lieu le 6 avril 1344 entre Pierre, seigneur de Cly et son consin Pierre, seigneur de Cbâtillo11. Le pont dn l\farmore, qui servait alors de limite entre ces deux seigneuries, ap– partenait, ainsi qu'm1e porte et la maison susdite au seigneur de Châtillon, qui pouvait les restaurer et reconstruire an besoin. (Voir le Châtcciu de Uhatillon p. 20, par M. le chanoine F.-G. Frntaz). A une époqne plus reculée, c'est-à-dire au XIIIe siècle, lors de la séparation dn fief de Châtillon de celui de Cly, il y avait une porte à cl1acune des deux extrémités du pont, et le seigneur de Cly, dont le domaine était plus ancien et plns étendu, s'était réservé les clefs des deux portes du pont, et il po11vait, en certaines circonstances, percevoir un 14
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