BASA

- 210 - Ledit pont a touiours subsisté dès le temps des Romains jusques au 24 juin qu'il a été entierement renversé par les ennemis de façon que l'on ne peut inférer que Ohatillion ni Oly aient contribué plus que le reste du Pays et qu'il doit être observé pour ledit retablissement le même droict comme s'il s'a– gissoit d'une construction tonte nouvelle auquel cas s'il ne fut le general du Pays entier ce seroint les terres les plus voysines et qui recevent plus de profit et commodité pour le passage. (Art. 32 tit. des ponts, etc.) Oe est il q 11e les paroisses de Bruçon et Ayas particulierement ont quantité de grangeages au mandement de Oly, y font leur pro– vision dn vin et aussi St-Vincent et Ussel et ont besoin dndit pont autant que ceux de Ohatil– lion et en tout evenement eüe consideration a l'excessivité de la <lepence, si le general du Pays ne fut obligé de concourir, les dites terres doivent être contraintes de contribuer en rates d_e foages comme voysines a l'imitation de ceux de Ohesallet., Sarro et St-Pierre qui concourent au pont de Vil– leneuvé. La raison principale pour laquelle ledit pont se retablit au même endroit est le service du Souve– rain et commodité du public, en ce cas les charges double péage, ce qui créa des difficultés entre les habitants des deux seign euries et favorisa le commerce de Chmnbave et d' Antey au détrimeut de celui de Châtillon. (Arclli ves <lu Château de Châtillon). Ce péage, comme ceux de Bard, de Chambave, du bourg Saint-Ours, de Villenen ve et tous les autres du Duché fu– rent définitivement supprimés, en 1783, par patentes royales et par manifeste de la R. Délégation.

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