BASA

- 213 - Doire et le long de la marche », dit le colonel de Tillier. (1) Or, il fallait rétablir partout et sans délai les voies de communication, non seulement pour les besoins dn commerce, mais surtout pour la défense du pays et le mouvement continuel des troupes. L'ennemi était parti, il est vrai, mais il ne cessait de mena– cer la frontière, et le Dnché devait se tenir prêt à toute éventualité. Rien d'étonnant par conséquent, que le Gouvernenr et le Conseil des Commis aient donné alors de tous côtés les orJres les plus sévè– res pour le relèvement immédiat des ponts démolis. L'exécution ùe ces ordres était d'autant plus oné– reuse et pénible en ces moments que la misère la plns profonde régnait dans le Valdigne et partout où l'ennemi avait promené son œuvre ùe destrnc– tion. Les troupes françai ses avaient emmené une quantité énorme de l>étail, brûlé une partie des moissons, consumé tout le grain et le vin. Les bras aussi manquaient comme les ressources. La Vallée, dont le tiers des hal>it:u1ts avait péri durant la peste de 1629 à 1631, avait peine à se repeupler, et après l'invasion dont nons parlons, les hommes Tigoureux étaient presque tons sous les armes dans le pays, ou sur les champs de bataille du Piémont. (1) Le pout de Saint-Val entin , entre Châtillon et Sain t– Vincent, et le pont d 'Ussel, sn r la, Doire, furen t- il s de ce nombre, ou bien fo rent- il s épargnés comme le pont de Cillan , it Saint- Vincent~ No us n 'avons tro llvé aucuue 110te :\ cet égard. Nous savons seul emen t qne le pout actuel de Saint– Valent.in porte le mill ésime rl e 1830, et que le pont d 'Ussel, emporté par un e inondat,ion en 1846, fut r ec011 st.ruit, sur le rn ême emplacement, en bois d'abonl et, en 1896-, en pi erre et en fer.

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