BASA
- 214 - Tout en reconstruisant leurs ponts, ou peu après, les populations épuisées réclamèrent donc que les travaux fussent payés par la Trésorerie du Duché. Le Conseil de Châtillon :fit cette même demande dans son second recours, dressé comme il y est dit, pendant que le pont se rétablissait. A teneur des dispositions dn Ooiîtwniier sur les pon ts (Li vre III, titre XIII, article 1 et 4), ceux– là seul s <levaient ùûntribuer à la refaction ou ré– paration des pon teilles et des ponts qui les avaient construits et maintenus <l e tout temps. C'était donc au pays, disait le recours, qu'il incombait de réta– blir le pont du Marmore, « soit parce que le pont précédent avait été construit par les empereurs ro– mai ns, soit parce qu'il ne se rétablissait en cet en– droit que pour la seule commodité du pnbli c ». Le mémoire invoquait aussi l'application de l'article 32 du même t itre du Ooûtiimier a insi conçu: « S'il conviendra par cy-après dresser quelques ponts nou veanx, ils seront faits et bâtis aux frais et dé– pens des plus prochain s et voisins <l'icenx et qui en recevront plus de profit. » Cet article n'était pas moins favorable que les précé1lents à la t!Jèse de Châtillon. Il était mani– feste, en effet, que tout le mandement de Ol y - c'est-à-dire, Chaméran (1) avec les sept paroisses ile (1) Le territoire de Charn éran appartenait alors à Valtor– nenche pour le temporel et it Châtillon pour le sp irituel. Les troi s Breils et Champlong relevaient au ss i de Châtillon pour le spirituel, mais dépendaient, pour le temporel, de Torgnon . Ussel et Bellecombe appartenaient également à la paroisse d e Chà– t illon, mais formaient un e commun auté séparée pour la ré– gie du temporel. Tous ces quartiers forent incorporés à la commune de Chtttillon par arr êt de la R. Délégation, en date du 9 janvier 1782.
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