BASA
- 215 - Chambave, de Diémoz, de Saint-Denis, de Veraye, d'Antey, de Torgnon et de Valtornenche - avait profité auparav:mt ùu pont romain autant que Châ– tillon, et qu'il en aurait été de même, à l'avenir, du pont en construction. De plus, tandisque ce der– nier mandement ne comptait que 48 focages, Cly en avait 180. N'était-ce donc pas une criante in– justice qu'obliger Châtillon à payer la moitié de la dépense totale dn pont, soit une somme égale à celle de Cly, dont l'extension, les ressources et la population étaient incomparablement supérieures~ De leur côté, Ayas et Brusson, qui profitaient si souvent du pont du Marmore, devaient éga– lement concourir à cette dépense « à raison de leurs foages, comme cela s'observait pour la logée des soldats et autres charges. » Enfin, la communauté de Saint-Vincent y était tenue, non seulement pour les mêmes raisons, mais encore parce que, peu auparavant, elle avait obtenu de Châtillon une contribution pour des réparations exécutées au pont de Cillan. Il n'y avait rien à répliquer à ce raisonnement tout basé sur le bon sens, sur les usages en vi– gueur et sur le code valdôtain de l'époque. Aussi, bien qu'aucun autre document ne nous l'ap– prenne, nous ne saurions douter que le Duché n'ait concouru aux dépenses dn nouveau pont de Châ– till Oil. Puisque le recours ét~dt si bien fondé sur (les preuves de droit et de fait; puisqu'en diverses cir– constances, le pays et le prince s'étaient cotisés avec la commune de Villeneuve pour la reconstruc– tion du pont de Pan-perdu; puisque le Duché paya lui-même quatre ponts de Pré-Saint-Didier et
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