BASA
- 217 - faire ponr le pont dn Marmore, dont l'urgence et la nécessité étaient bien autrement évidentes que pour les autres ponts dn pays. Qnant an rnandemeut de Cly, il avait été con– damné à une contribution dès le 6 juillet 1691, et tout fait croire qu'i 1 paya ensui te son concours, non seulement par moitié, mais « à raison de foages » comme les communes de Saint-Vincent, de Brus- son et d'Ayas. , En fnt-il de même d'Ussel î Nous ne le croyons pas. Cette communauté a dû s'opposer pins éner– giqnement que les antres à cette contribution, parce que le nouvean pont ne lui était pas indispensable; il y avait, eu effet, sur le Marmorf', en aval du pont romain, un petit pont en bois qni pouvait lui suffire. Il serait curieux de savoir qnel avocat rédigea le ~econü recours. Comme il y avait alors à Châ– tillon un avocat renommé en la personne fle Bar– t llélemy Brunod, orîginaire de cette paroisse, ne pourrions-nous pas lui attribuer ce travail~ A la suite de ce même recours, on lit ces denx mots: sub censurct, sui vis de la signatnre « Brnnofl ». Ce dernier Brunod n'est pas l'avocat Barthélemy susdit; mais le châtelain et juge ordinaire de la baronnie de Châtillon, le notaire Antoine Brnnod, seigneur impair du Duché et membre du Consei 1 des Commis. Il lui appartenaH, en sa qualité de j nge de Châtillon d'apposer sa signature sur ce re– cours a vant de le présenter à la censure, c'est-à– dire, à l'examen, aux conclusions et à l'approbation (lu Procureur général du Pays. Que la signature « Brunot! » soit réellement celle du châtelain-juge Antoine Brunod, il ne saurait y
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