BASA

- 220 - monuments romains et du moyen-âge dignes de toute leur attention. Ce sont d'abord, au midi et au centre ile l'enclof;, les restes superbes du théâtre et de l'amphithéâtre romains; ce sont ensuite le clocher et Je chœur de la chapelle, qui remontent an xrn· siècle, et enfin <les peintures de cette même époque et des siècles suivants. Comme tout le monastère, la chapelle a subi des transformations dans le cours des âges. Le chœur a été conservé avec sa voûte et ses nervu– res; mais les lambris primitifs <le la nef ont fait place à une voûte, qui 11e doit être que du XVIII" siècle. La chapelle a été restaurée et rafraichie en dernier lieu, en 1896, par les frères Artari de Ver– rès et, tandis que l'on décrustait la muraille méri– dionale interne, qui était simplement ba,digeonnée, ou a mis au jour deux couches successives, cou– vertes de peintures. Sur la couche supérieure, apparaît la Mater clolo– rosa assise, la tête nimbée d'or. Cinq glaives seu– lement, au lieu de sept, plongent dans son cœur. Sa robe rouge est en partie cou verte par un man tean bleu foncé ; un voile <le même teinte desce111l de la tête snr les épaules; le cou et le haut <lu front sont enveloppés d'un linge blanc. Ce sujet, entouré d'un encadrement rouge, mesure 1 mètre et 20 cen– timètres de hauteur sur 0,98 de largeur. Autour de la Vierge, sont représentés cinq mystères de la vie de Notre-Seignem: sa présentation au temple, son apparition .au milieu des docteurs, sa rencontre avec sainte Véronique sm la route 1ln Calvaire, son cru– cifiement et sa déposition. Au-dessous <lu mystère de la présentation, sont écrits ces mots: La prime; au-dessous de l'apparition devant les docteurs: la