BASA

- 221 - seconde; au-dessous de la rencontre avec se Véro– nique: la terce; au-dessous du crucifiement: lei quartane; an-dessous de la déposition : la quintane. Sur la surface inférieure et, plus ancienne, on voit, vers le cei1tre, nne inscription funéraire et tout près, du côté du cbœur, saint ChristophP, et du côté opposé, à l'extrémité du même mur, sous une tribune récente, on aperçoit trois autres person– nnges. Le premier semble être saint Benoit; il porte une bure noire et tient., d'une main, un livre et de l'autre, 1111 bâton abbatial. A côté de lui, apparaît saint François d'Assise, revêtu d'une bure conleur marron, les stigmates aux mains et aux pieds; en– fin, le diaere saint Laurent, avec un gril entre les mains. Près de saint Laurent, sur le mur interne de la façade, furent découvertes, en .J896, deux au– tres peintures abîmées à tel point qu'on ne put en deviner les sujets. C'est pourquoi, on les badigeonna · de nouveau, ainsi que l'image trop dégradée de saint Christophe. Notons que l'épitaphe et les quatre saints, dont nous venons de parler, sont à la détrempe; les plis dei:; vêtements et d'antres indices accusent l'é– poque dn style ogival. La ViergP, au contraire, et les mystères qni l'environnent, sont des fresques d'uue exécution correcte et soignée, à la manière de la Renaissance. Comme toutes ces peintures, l'inscription a été tellement détériorée par des piqûres que le con– texte en est presque illisible ; elle nous rappelle que là se trouve le tombeau du chevalier Aimon de l'Archet. Au-dessus de l'inscriptfon, on aperçoit les traces de deux lignes en caractères gothiques et de couleur rouge; les deux seuls mots qu'on