BASA

- 222 - puisse déchiffrer sont au bout de la deuxième ligne: AYMONIS DE ARCULO. Vépitaphe en caractères noirs se compose de neuf lignes, et d'après les rares mots encore lisibles, elle devait contenir des sentences et des réflexions morales. Elle commence par ces mots: HIC REQUIESCIT.... ; à la fin de la cinquième ligne, on peut lire le mot GENUS; à la fin de la sixième, les mots : PI'tJELUDIUMQUE LUCIS; an com– mencement de la septième: COR DEUM VOLUIT MUNDO ...... ; la huitième ligne se lit intégrale– ment: Hurus lYIONASTERII HUMARI ET CLAUDI IN ECCLESIA.; la neuvième contient ces mots : AD PRJE- LIUM..........AC VINCULA RAPIT. Au-dessous de l'ins- cription, on lit les lignes suivantes: FIUNCISCUS ET LUDOYICUS DE ARCULO p ATRI POSUERE (PIEN'l'ISSil\'IO ~). Cette inscription est surmontée (lu blason de la famille de l' Archet, dont on distingue encore les couleurs et, sur le chef, les traces presque invisi– bles de l'arc. J"'es noms d' Aimon de l'Archet et de ses deux fils François et Louis nous fournissent des éléments historiques pour déterminer l'époque de cette ins– cription. Les de l'Archet, ancienne et puissante famille noble de Morgex, dont u11e branche vint s'établir à Aoste, portaient De giteules au chef d'or, le chef et l'écu chargés d'un arc posé en fasce, de l'un en l'autre. Leur devise est inconnue. Nous retrouvons dans la généalogie de cette famille six persounages du nom d'Aimon. Le premier vivait dans le Valdigne en 1095; le deuxième; mentionné par Besson, était chanoine de la Cathédrale en 1232 ; les quatre au– tres, mentionnés par de Tillier, sont: Aimon, fils de

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