BASA

- 223 - Thibaut, vivant en 1242, Aymo11et, son fils aîné, Aimon, fils d'Antoine, et Aimon fils d'Antoine– François, vivant en 1461 et encore en 1510. C'est à ce dernier que se rapporte la susdite épitaphe. De Tillier, dans sa généalogie, ne lui donne qn'nn fils, François, taudisqne notre inscription nons ré– vèle aussi le nom de Louis (1). Comment et dans quelles circonstances le chev. Aimon de !'Archet se fit-il inhumer à la chapelle de Sainte-Catherine f Il est probable qu'il a été un des bienfaiteurs de ce monastère. La noble maison de l' Archet avait des traditions religieuses. Nous avons nommé Aimon, chanoine de la Cathédrale en 1242 ; deux autres membres de la même famille furent aussi chanoines de la Cathédrale: Vuillerme, vers 1400 et Jean-Louis en 1459. A l'époque où ce dernier faisait partie du clergé d'Aoste, sa cousine germaine, Françoise, prenait Je voile parmi les re– ligieuses de Sainte-Catherine et elle était prieure du monastère d'Aoste, quand on y inhuma la dé– pouille mortelle du chev. Aimon de !'Archet, entre les années 1510 et 1520. Celui-ci et Françoise avaient eu pour aïeul commun François de l' Archet, arrière– petit-fils de Thibaut, qui fut la souche de cette famille clans la Vallée d'Aoste. Françoise mourut prieure du monastère de Sainte-Catherine en 1528. En la (1) François de l' Archet, premier fils d' Aimon, reçut en qualité de notaire, à Morgex, le 31 juillet 1502, en présence du vibailli François de Camagne, un acte par lequel la Couronne inféodait des bois à la Commune cle Morgex. - Au sujet de la famille de !'Archet, voir Besson, ie édit. pp. 45, 49, 446, 453 ; Mezerai, Histoire cle France, Tom. II, p. 482, ann. 1067 et de Tillier, Nobiliaire.

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