BASA

- 224 - personne de Melchior, son arrière-neveu, s'éteignit, cinquaute-huit ans plns tard, cett.e illustre famille. Aimon de l'Archet et son fils Jfrançois étaient con– temporains de François <le Ca.magne, qui reconstrni– sit à ses frais, en 1496, une partie du couvent de Sainte-Catheri11{', et dout le nom apparaît avec quel– ques peintures an-clessns du portail de ce monastère. Ces peintmes représentent, à droite, sainte Ca– therine aux pieds de laquelle on voit la fignre du vilmilli François <le Camagne; an centre se trouve la Vierge tenant dans ses bras l'enfant Jésrni, et, à ganche, sai11t François d'Assise, patron du bienfai– tem. On aperçoit aussi <lenx blasons: à clroite ce– lui de Camag11e et., à gauche, l'écu parti de Ca– magne et de Castellamonte, dont était issne son épouse. Le premier est d'argent à deux branches de cbêue an naturel entrelacées, snrmontées de 3 anneaux cle gueules 2 et 1; le seconcl est d'or à un arbre de sinople au naturel. Au bas des peinture!':, ou lit l'inscription suivante en let– tres gothiques : (Hoc) CLAUSTRUM SANCTE KA– THERINE DICATUM.... EST CONFECTUM SUMPTIBUS NOBILIS FH.ANCISCI DE CAMAGNIA VICE BALLIVI VALLIS AUGUSTE ANNO DNI 1400. Cette date, écrite d'une main postérieure en chiffres arabes, est fausse. On doit lire 1496. Un mur construit plus tard et faisant angle avec l'extrémité de l'inscription, en a fait disparaître quatre mots, la date primitive et quelques ornements. Le malencontreux copiste, vou– lant rétablir l'inscription, a confondu le 9 et le 6 avec deux 0 et a reculé ainsi d'un siècle la date de cet ouvrage. François de Camagne, docteur ès droits et con– seigneur de Bosses par acquisition faite, en 1498,