BASA
- 22G - Si nons avons traduit l.es expressions : Olaustruni confecturn par les mots : constrnction d'une partie du couvent·, et non pas de tout le convent, c'est qne c'est bien là la vérité historique. En effet, qnoi– qne le bailli de Camagne ait fait beaucoup pour ce monastère, il ne l'a pas cependant refait tout entier. Il bâtit probablement lui-même la grande aile du bâtiment qui finit an midi par nne tour (1); il construisit peut-être anssi le bâtiment qui s'étend jusqu'au portail ; i 1 refit ce portail, en en rétrécis– sant l'entrée, dont 011 aperçoit encore l'ancien arc en pierres de tuf; il fit en outre d'importantes res– taurations et modifications aux logements préexis– tants. Toutefois, la chapelle, dans tonte sa longueur actuelle, n'est pas son œuvre, mais celle de Gode– froi de Challant; tant la nef que le cbœur furent bâtis en même temps, comme on peut s'en con– vaincre par un simple conp d'œil sur la construc– tion extérieure des murs du nord. Il est à présumer qu'il fit aussi exécuter lui-même les premières pein– tures de la chapelle, y compris celles des quatre saints dont nous avons parlé et que, par consé– quent., ces peintures existaient depuis longtemps, lorsqu'on plaça l'inscription funéraire d'Aimon de l'Archet. Le vieux bâtiment, appelé aujourd'hui le Pensionnat, est également dû à la générosité du vicomte; deux armoiries de sa famille, gravées sur le li~tean en pierrn d'une porte visant au midi, en (1) C'est le même édifice que Mgr Jourdain exhaussa d'un étage et qu'il mit en communication avec les logements de– puis longtemps installés sur les ruines de l 'Amphithéâtre.
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