BASA

- 228 - nommer, ne ma11qne pas d'intérêt à di vers points de vue. Vous voyez là, an poi11t, cle jonction dn mur septentrional et <le la lwse <le la voûtP, la partie supérieure de trois fenêtres antérieures à la construction de cette voûte et, pl11s haut, sur les quatre mnrs de la pièce, le niveau de l'ancien pla– fond lambrissé. Du côté <ln levant, vos regards sont attirés par quelques-unes des pei11t11res, qni ornnient le haut de l'arc triomphal <ln chœm. A votre gan– che, l'ange Gabriel, en aube et en cbnpe, tient d'une mai11 un sceptre, et de l'antre, il montre une banderole sur laque! le sont écrits ces mots en let– tres gothiqùes: Ave Maria, gmtfo plenu, Dniis tecmn. A quelque distance, à peu près an centre de l'an– cien arc, vous distinguez la tête de la Vierge, en– tourée d'une auréole dorée, et enfin, :1, l'antre ex– trémité de l'arc, un 11im lle et le front <l'nnc tête qui pouvait bien être celle de sainte Catherine, la, patronne du monastère. L1~ corps de celle-ci a dis– paru avec la chute <ln crépissage, et celui de la Vierge a été couvert par la partie snpérienre <le la voûte. La peinture <le !'Ange dénote l'époqne de la Renaissance, et nous amène à croire qu'elle fut exécutée en même tf'mps que la 1-Yfater Dolorosa, c'est-à-dire plus d'un siècle avant qne les lambris vermoulus eussent fait place à la voilte actuelle. Des traces de portes, de fenêtres et <l'une che– minée attestent que le coin ble fnt autrefois habité et qu'il était plus élevé qn'a11jo1ml'hui. L'antique clocher en pierres de taille est, de tout le monastère, ce qui a le mie11x couservé son état primitif; le temps qui altère tout., a passé à côté de lui, sans lui infliger le moindre outrage; il est

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