BASA
L'EXTINCTION DES CENSES DANS LA VAI,LÉE D'AOSTE Cette question a préoccupé sérieusement nos an– cêtres, surtout depnis le commencement <ln xvnr" siècle. A cette époque, plusieurs de nos familles nobles, qui possédaient des fiefa, étaient en voie de s'étein<lre et d'autres avaient déjà disparu. En– suite d'alliances, les droits féodaux de ces dernières étaient passés entre les mains de familles du Pié– mont, dont les noms commençaient à fignrer dans les assemblées des Trois-Etats et dans les réunions du Conseil des Commis. Ainsi, à différentes épo– ques, perçurent des redevnnces féodales les Bian– drà de Saint-Georges à Châtel-Argent, les Valperga et les D'û11cieu à Courruayeur, les Bianco de Saiut– Second à Avise et Saint-Marcel, les Carron de Saint– Thomas à Villeneuve, les Pallavieini de Ceva à Gignod, Doue et St-Rhemy, les Perron ile Saint– Màrtin à Valpelline, Quart et Suint-Viuee11t, les Scarampi de Pruney à N11s, les Saluces de Paesa11a à Fénis, les Bergera, puis les Gozzani d'ûlmo à Cly, etc. Nous ne parlons pas d'autres familles étrangères à la Vallée, qui y acquirent simplement des titres nobiliaires. Celles que nous avons mentionnées et quel– ques autres confiaient à des châtelains-juges de
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