BASA

- 231 - lem choix le soin <l'administrer la justice et d'exi– ger les censes en argent et en natnre. Pour ces dernières, le poids, la nH' snrn et la valeur variaient <lans tontes les châtellenies. Plnsienrs livres terriers très anciens n'avaient plus été renouvelés, et il était .souvent difficile d'identifier les propriétés. Tout cela <lonuait lien à fles abus, à des procès et à <les ré– criminations que nous voyons déjà surgir aux pre– mières années du xv 0 siècle et se multiplier plus tard. Ajoutons qu'à cette même époque, certaines sei– gneuries, comme celles d'Issogne, d'Introd, etc, ne donnaient pas même un pro<lnit de 200 Livres et que l'exaction des redevances devenait de plus en plus coûteuse pour les feudataires et vexatoire pour les favetiers. Au XVIII 6 siècle, cet état de choses était devenn intolérable, non seulement dans notre Vallé<•, mais aussi dnns la Savoie. On comprit. la n~cessité de l'extinction des censes et c'est ce qui provoqua, de la part <ln Gouvernement de Tnrin, l'édit de la Pé– réquation Générale, et la création, à Aoste, de ce tribunal si méritant qu'on appelle la Royale Délé– gation. Celle-ci fut établie par Lettres-Parentes dn 24 novembre 1768, et composée du vibailli Fa.bar, des avocats J.-B. Gérard, conseiller commis, André Navn, conseiller commis et procureur <ln Duché, J.-B. Réan, lieutenant au Bailliage, Jean-Sébastien Linty, vice-auditeur de Guerre et du procureur fiscal, Mon– thou; ce dernier fut ordinairement remplacé par l'avocat Jean Ohristillin. Le secrétaire, la.issé au choix de ces Délégués, fnt nommé en la personne tle noble François-Gaspard de Tillier, secrétaire subs– titut des Etats et <ln Conseil des Commis.

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