BASA
- 235 - des feudataires en retard. Signalons parmi ceux-ci le comte de Challant pour sa terre de Chât.illon, Je baron de Nus, le marq11is d'Oncieu pour Rhê– mes, le marquis Pallavicini pom Gignod, le baron de Blonay et le comte de Saint-Second polll' lenr terre d'Avise, le baro11 d'Aywaville, etc. Si certains feudataires ne s'empressaient pas da– vantage à faire la consignation de leurs biens et de leurs droits, ce n'était pas, certes, par négli– gence, mais à cause de la difficulté réelle qu'il y avait à établir l'exemption des tailles. Cenx-là mê– me qui avaient été les pins diligents dans cette opération, ne furent pas tous heureux dans les ré– sultats. Combien de seigneuries, de bénéfices et de corps moraux qui, malgré tous les efforts, perdi– rent alors l'irnmnnité d'une partie de leurs biens et de lelll's censes ! Les uns manquaient de lems titres anciens, qni avaient péri on de vétusté on daus les :f:la11Jmes, ou qui avaient été égarés c1:111s le cours des siècles; d'antres ne pureùt démontrer qu'ils avaient joui sans conteste j usq n'alors de l'exemption; d'autres plus nombreux avaient laissé par inadvertance cotiser une partie de leurs pro– priétés, à l'époque de la formation du cadastre; d'a.ntres, enfi n, croyant avoir été lésés précédem– ment daus lems droits, revendiquèrent inutilement, pour une partie de leurs terres « la tléelaratoire de féodalité ou <l'ancien patrimoine de l'Eglise». Citons, parmi ces derni ers, le baron de Val laise et le Chapitre de la Collégiale de Saint-Oms. Oelni-ci avait entassé titres sm titres pour prouver que l'alpéage de Comboé lui appartenait « dès l'an 1454 an moins » et qne, partant, il devait, jouir de l'im– munité. Les Délégués, en date du 14 février 1775,
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