BASA

- 22 - poëme inédit de M. le chanoine Clément Gérard contre l'usage <ln ma11teau en été. C'est une pièce comique, qui ent quelque reten– tissement dans notre pays en 1839. Sans être 1111 chef-d'œnvre, sa lectnre attire vivement l'atte11tio11 de l'Assemblée. Le poète met en scèn(\ trois per– sonnages : Caton, qni jette le ridicule sur Mrintellus, lequel pour de prétendus motifs hygiéniques et autres, s'était affublé d'un mantf'au à l'époque des plus grandes chalems et avait même réussi à trou– ver des imitateurs. Le troisième personnage est un juge qui, après a voir en tendu toutes les attaques et les répliqnes du censeur Caton et du défe11senr Mantellns, interdit an nom du bon sens, l'usage bizarre dn manteau en plein été. II. - A son tonr, M. le chanoine Frntaz donne lecture du testament de Christine de Challallt·. Le nom de Christine de Challant était jusqu'ici pen connu dans les généalogies de cette famillP. Elle était fille dn baron Paul-Emmanuel et, de l1eanza de San Martino et naqnit an château (le Cliâtillon vers 1620. Elle épousa <l'abord le comte Antoine Baronis d'Aultry. Devenue veuve après quelques années, elle épo11sa en secondes noces le comte Louis Compans de Brichanteau, bisaïeul dn célèure général dn Premier Empire. De ce mariage elle ent deux filles, Anne-Angélique et Leanza et; nn fils, Georges, qui fut son hérit.ier universel. Chl'i"tine de Challant mourut à Turin en 1679 et · fut ense– velie à l'église de la Mrtdonnci degli Angeli. Son portrait est conservé au château de Merceuasco. Le test.ament de . Christine de Cha.liant ne con– tient ancnne disposition spéciale relative à la Vallée d'Ao::>te, mais il respire nue profonde piété. Deux

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