BASA
- 238 - avec celni dont nous venons de parler, ce fut la connaissance des affranchissements des censes. Afin de s'épargner des frais et des ennuis sans noml>re ponr la rénovation de leurs fiefs et l'exact.ion de lenrs revenus, plusienrs vassaux du Duché avaie11t demandé au souverain, dès la moitié dn XVIII" siècle, l'autorisation d'affranchir les droits de leurs seigneuries, de façon à sauvegarder en même temps leurs intérêts et ceux des emphytéotes et des fa– vetiers. Ces recoms avaient tonjonrs rencontré pll"i11e faveur auprès du roi Victor-Amédée III et de ses prédécesseurs. Parmi tant d'autres actes d'affranchissement., celui de la jnridiction de Saint– Vin cent, en 1748, füt l'un des pins remarqual>lt-s, et (wla à deux titrf's: d'al>or<l, parce qu'il servit de base et de m0<lèle à plusieurs antres contrats de même genre, ensnite, parce que cet affranchisse– mPnt ne concernait pas simplement un fief qtwl– conque ou nue portion de juridictio11, mais toute une seigneurie avec ses dépendances. Ce contrat d'extinction ne fnt pas, sans doute, Je plns ancien, tant s'en faut. De Tillier (Histori– qite, pp. 252 et 273), nous rapporte que l>eaucoup de ce11ses avaient déjà été affranchies au commence– ment du XVIII" siècle dans la seignemie d'Introd, et un siècle auparavant dam, la baronnie de Oly. Il en avait été de même dans la l>aro1rnie d'Ay– maville et ailleurs, même dans des époques plus reculées; seulement ces actes d'extfoctiou ne s'é– taient faits que peu à peu, sans l>ruit et jamais snr une vaste échelle cornme depuis l'année 1748. Les avantages immenses, qui résultaient de ces affranchissements, devenaient de jour en jour si ma– nifestes que, le 4 novembre 1783, la R. Délégation
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