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- 240- tracter lui-même pour un grand nombre de com– munautés, et cela en vue surtout <le l'affea11chis– semeut des fiefs et emphytéoses de la Mense épis– copale, de la Cathédrale, de la Collégiale, du Col– lège et de !'Hôpital, qni s'étendent pre$qne sur tontes les paroisses du Duché » (1). En demandant à S. lYI. ces facultés, la R. Délé– gation indiqua anssi la manière flont on pouvait procéder anx affranchissements des censes; elle (1) La Délégation d 'Aoste avait déjà obtenu d 'avance, ponr lPs favetiers, la fa,cnlté <l e s'affranchir, lorsq u'il s étaient en trop petit nombre ponr intéresser le cmps de leurs commu– nautés respectives. Voi.ci, en effet, l'ordonnance adressée le 16 octobre 1783 - par conséquent, avant le susdit r ecours - par l'intendant Vignet des Etolt>s aux habitants de Saint– Christophe, qui avaieut des devoirs envers le liaron de Nns: L'INTENDANT GÉ::<ÉRAL ABfÉ-LOUlS VIGNET BARON DES ÉTOLES, Cl1evalier de !'Ordre :\Iilitai re et de la Sacrée Religion des Saints Maurice et Lazare; Tnfonclcint et Conservateur des Gabelles et ûn 'l'abeWon dn Duché cl'Aoste. Ensuite de la fixation du jonr pour l'assemblée générale <les favetiers cln Seigneur Marcp1is Sea.rnmpi Baron de Nns pour l'affranchissement de ses rnntes, celles qui se préten– dent dans le territoire de S. Christophe n' étant pas assez considerables pour intéresser le public de cette Communauté, l'on assigne tous les particuliers possé<la.nts fonds sujets à censes ou servis envers du dit Seigneur de se réunir il. l'<ts– semblée géuérale de la Communauté de Nns qui se tiemlrn dimanche 26 du courant aux 11euf heures dn matin dans ht maison Dauphiu au bourg de Nns pour y délibérer conjoin– tement aux hommes de de Communauté sur l 'affranchisse-