BASA

- 23 de ses 11ièces, Marie-'rhérèse, fille <le son frère le bai:on François-Jérôme de Challant, et Panlinc– Christine, :fille de son 11eve11 le comte Georges– l!~rançois, édifièrent par lems vertus le couvent de la Visitation d'Aoste, où elles moururent, el1 1721 et ei1 1753. Ajoutons qne la famille de Briebai1teau, dan~ laq nelle était entrée Christi ne <le Challa11 t, d<·scc1ul en ligne <lirecte <le la famille _Becket <le Londres, illustrée par saint Thomas, archevêque de Cantorbéry. Séance du S Cévrier 1902. Mgr le Prési<le11 t présente à l'admiration de 1' As– semblée une illustration valdôtaine, Antoine Lavy, et donne qnelqnes détails sur sa vie ainsi que sur celles de son :fils Laurent et de son arriè1·e-fil8 Jean, médecin ordinaire de la maison dn roi de Sardai– gne. Né au hameau de Cerellaz, à A vi:-;e, A11toine Lavy paissait à l'âge de douze ans un troupeau de 111011tons, lorsqn'un personnage, à la tournme <lis– tiuguée, s'approéha de lui, l'interrogea et, remar– quant la vivacité de son intelligence, l'engagea à le . suivre ponr faire d'abord des études à Aost<>, puis, à Turin. Ce touriste ne pouvait être ni son compatriote Jean-Baptiste Chante!, professenr de matbématiqnes dn prince de Carignan, ni moins encore le chev. Linty, çomme le supposait plüs tan!, le <locteur Jean r~avy. Ces deux valllôtains étaient eux-mê111es trop jeunes à cette époque, pour pou voir prendre sous leur protection l'enfant dont uous parlons. Qnel que fût ce bienfaiteur, Antoine s'at– tacha à lui, réussit plus tar<l à merveille dans la

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