BASA

- 250 - Lion ùu co11trat. Celui-ci n'avait cepeudant de va– leur qu'après l'approbation de la R. Chambre des Comptes. Cette <lernière formalité accomplie, on procédait à la répartition « sm la généralité » <lu prix <l'affranchissement tant pour le capital qne pom les intérêts. A cet effet, un commissaire et m1 prrnl'homme étaient nommés par la commu– nauté pour éga.ncer chaque fief et chaque pièce et dresser nn cottet., que l'on remettait à un exacteur, afin de pouvoir exiger des particuliers la somme établie rlans le contrat <l'extinction. Le susdit recours de la R. Délégatio11, disait que « la moitié des Fonds du Duché était déjà affran– chie de tous devoirs féodaux et emphytéotiques, on que dn moins les prix en étaient fixés ». Le roi se réjouissait de c.e résultat dans son édit du mois de jnillet 1784, que l'on a ln plus haut et., grâce aux ordres qu'il y donna, les autres actes d'extinct.ion se succédèrent au point qu'an 15 avril de l'an 1800, d'après une note dn registre des Re– montrances, « presque tous les vassaux étrangers avaient déjà perçu le montant des affranchisse– ments ». Ayant plus de facilité que les seigneurs du pays pour placer lems capitanx en Savoie et en Piémont, n'ayant., d'ailleurs, ancuu attachement ponr des sujets et des populations· qu'ils ne con– naissaient pas, ils ue leur accordèrent que peu de répit pour solder l'extinction de leurs tributs. Les seigneurs valdôtains, au contraire - nous vou– lons clire ceux qui étaient de vraie race valdôt.aine, qui vivaient la plupart dn temps dans le Duché et qui aimaient sincèrement leur patrie avec ses nobles souvenirs et ses gloires antiques - ces sei– gneurs, devenus trop rares déjà à cette époque-là,

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