BASA
- 251- étaient moins pressés de rompre avec le passé et d'affranchir leurs droits séculaires. Tel était le comte de Ohallant qui, malgré ses dettes, ne pensait guère à s'e11 délivrer en affran– chissant ses :fiefs; en 1783, ses favetiers d'Ayas et de Brusson recoururent eux-mêmes au roi pour ob– tenir, par son entremise, l'extinction de leurs rede– vances. Tel fut encore le comte de Vallaise qui, en réclamant, en 1783, l'affranchissement des tributs qu'il percevait dans sa jmidiction <l'Arnad, disait, dans son acte de cession, avec une bonté toute pa– ternelle: « Il sera facultatif à la communauté de 1>'acq11itter de ces capitaux quand les forces le lui permettront, même en parties brisées ». Un des derniers actes d'affranchissements, faits par les seigneurs <ln pays, fnt probablement celui de la barmrnie d'Aymaville. L'indécision du baron Phi– lippe-Maurice de Ohallant, se joignant à son état maladif et aux (1 i:fficultés clo11 t cette transaction était hérissée, le contrat définitif n'eut lieu qu'en 1789. Les favetiers eurent vingt ans de latitude pour rem– vlir leurs engagements. Victor-Amédée III, de son côté, ne s'empressait gnère d'éteindre les rentes féodales qu'il possédait dans notre Duché. Ainsi le vice-intendant J.-B. Réan, accensait encore, en 1779, pour la somme an- 1rnelle de L. 150, an médecin Pierre Defey de Per– loz, citoyen d'Aoste et trésorier dn roi dans notre pays, tous les revenus des terre", censes, greffes, etc, de Brissogne, Pollein, Obarveusod, provenants du baron Ferrod et appartenants à S. M. (Min. du not 0 La,racine). Plus tard encore, le 21 novembre 1786, par de– vant le même notaire, le môme vice-intendant ac-
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=