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- 254 - ponr les uns et pour les autres, d'en finir avec cet état de choses. Elle fut donc lJien accueillie de toutes parts la circulaire de l'intendant (1) Vignet des Etoles, <la– tée ùu 18 juin 1776, laquelle annonçait que S. M. par patentes du 30 avril précédent, avait chargé la R. Délégation <le réformer la dotation des béné:fices– cnres, en sulJrogeant aux dîmes et autres redevances anciennes une portion congrue en argent. A cette époque, tous les bénéficiers du diocèse, on à peu près, avaient déjà fait parvenir aux Dé– légués l'état des censes et des biens exempts d'im– pôts, qui avait été réclamé en 1768, et dont nous avons parlé plus haut (2). Sur l'invitation qui leur en fut donnée par l'intendant d'abord, et ensuite par l'évêque, les cmés préparèrent de nouveau et remirent aux conseils de leurs communautés une (1) Fabar fut le dernier vibailli d 'Aoste et le baron Vignet en fut le premier intendant. (1) Le clergé valdôtain , après douze ans de travaux et de dépenses, venait à peine d ' obtenir le maintien de l'immu– nité d'nn e partie de ses biens et de ses censcs, que déjà cette exemption fut sur le point de !ni être ravie. L e gou– -vern ement, qui oubliait si sou vent et si volontier s les privi– lèges du Duché, fit signer au roi, le 17 juin 1783, un décret, en vertu duquel tou s les biens, effets et revenu s, qui jouis– saient de l ' immunité eccl ésiastiqne, étaient sonmis pendant quinze an s, pour les denx tiers, aux mêmes tributs anxqnel s étaient soumis les biens, etc., qui n 'étaient pas exempts. Les deux Chapitres et les Supérieurs des Couvents d' Ao~te, au nom de tout le clergé séculier et régulier du diocèse, r ecou– ru rent à S. M. , en date du 17 novembre suivant, en lui exposant ses tristes conditions financièr es, « la notabl e dimi-

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