BASA

- 256 - pectif annuel en argent, qu'on appela supplémen t de congrue (1). Que le montant de ces revenus eût été concordé ou non entre les curés et les conseils, un membre de la Délégation se rendait sur les lieux, enten– dait les parties et faisait son rapport. L'avocat :fis– cal, chargé de soutenir les droits des communes, exami nait le tout, présentait ses conclusionl:', et la Délégation donnait son arrêt définit.if . Le premier et le seul arrêt rendu en 1777, con– cernait la paroisse de Fénis; <lnrant les années 1878-79, nncn11 arrêt, ne fut prono11cé; Pn 1780, il n'y e11 eut que deux, pour Dom1as t-'t P011t-Saint– Martin. L'1n111 ée snivaute, il y e11 ent vingt-sept, (1) Plusicnrs curés renon cèœut d 'autant plus volontiers à certain es censes en vin , etc., qn'ils devaient les ex iger dan s des paroi sses très éloi g nées. Qnelqnes a utres, tels qne ceux de Valtorn enche, de Pontbozet, <l e P ont-Saint-Martin et de la Vallaise, relachèrent non seulern e11t lPs dîmes et nutres dl'Oits, mai s encore tons les biens - à l'exception d ' nn pe– t.it ei1clos - 1iruce qn'ils étaient, trop distants de la cure, 011 d ' nn c extensi on i11 signifia.nt1" on sitnés s nr d1•.s tenain s stérih's, exposés à des ébouleme11ts, etc. Ces di vers curés 11 'enrei1 t <]ne tl'Op de ra isons· ponr agir de la sorte; mai s, en thèse gé né rale, il fa nt convenir qne, ponr l 'entretien du clergé, nne do tation fix e sur le Trésor de ! 'Etat est loin d'offrir la même sécurité qn'nne dotat.ion s ur des biens im– meubles. A supposer même que, par sui te de troubl es finan – ciers ou de l>ouleversements politiques, la rente ne cesse pas d'être versée aux termes vo ulu s et sans diminution, ce trai– tement stationHai re n'est pas éq ui tabl e, parce que le prix des denrées subit de siècle en s iècle nu e l1 a nsRe progress ive et consi dé rable.

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