BASA

- 257 - et en 1782, furent rendus les arrêts pour toutes les autres paroisses, à partir de Châtillon jusqu'au som– met de la Vallée. La Congrne pleine ou complète d'nn cnré avait été fixée à la morl iqne sorn me de 333 1 ivres, 8 sols et 8 deniers, et à 600 Livres, lorsqu'il y avait un vicaire dans la paroisse. Ce qui nrnnquait aux re– venus de la cure, ou aux revenus unis de la cure et du vicariat pour arriver à ces chiffres, les com– n111nes, par arrêt de la Délégation, se chargèrent de le fournir elles-mêmes par semestres anticipés. A cet effet, les paroissiens, heureux de se délivrer de lenrs vieux tributs, objets de tants de contesta– tions, promirent de payer, indivhluellement, deux ou trois sous par livre, à raison <le la cotisation foncière. De son côté, !'Ordinaire diocésain, pour leur venir en aide, autorisa les communes à s'ap– propL'ier les fonds des distributions en pain, vin, etc., qni se faisaient en certaines processions, ainsi que les avoirs de di verses institutions, qui ne ré– pondaient plus à lenr destinai.ion pl'imitive, comme les hôpitaux des pèlerins, les confréries du Saint– Esprit et de Saint-Sél>astie11, etc. Cet.te nouvelle dotation CT<""'s. ciues, quelque mes– quine et insuffisante qu'ellu fût, d'après l'évêque et d'après l'intendant lui-même, était néanmoins préféraLle à la dotation précédente dont nons avons signalé les inconvénients. Malheureusement, an bout de quelques années, l'exaction de ces contributions individnelles fut né– gligée, et les communes ne faisant plus face à leurs engagements envers les curés, cenx-ci durent « s'a– dresser an gouvernement pour le maintie11 des ar– rêts de la R. Délégation et pour autoriser les fa- 17

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