BASA

- 24 - peinture et la sculpture et devint un célèbre nu– mi smate. La R. Académie des Sciences de Turin, qui pos– sède sa précieuse collection de monnaies grecques f't romaines, a fait publier, en 1839, sous le titre de Museo numisrncitico Lnvy, un ·ouvrage en clenx volumes, composé par Charles Cornaglia (1). S. G. Mgr Duc en offre un exempl aire à notre Société. « Laurent, fils <l'Antoine, écrit J ean Lavy, ayant fait de grands progrès da11 s plusieurs arts et étant devenu habile graveur, obtint nu plus gran!l em– ploi en cette qualité à l'Hôtel des Monnaies dn roi de Sardaigne. » Jean, né en 1777, fut gradué (locteur en méde– cine à Tnrin ù l'âge de 18 ani:;. Il avait perdu son père de bonne heure et il fit toutes ses ét ud es da ns un véritable état <le détresse, heureux disait-il, quand il avait des pommes de terrn à discrétion. Vers l'an 1796, il fut nommé adjoint à la chaire de botanique, à Turin, et commença la pratique de la médecine sous le célèbre professeur Charles Allioni, qu'il suivit. constamment dans les visites à ses malades, et (lont il conserva la clientèle lors lle sa mort, survenue en 1806. En 1800 il fit imprimer l'ouvrage intitulé Stci– tiones plnntarU?n, et·, deux ans plns tard, celni intitulé Genera plantarwn, qu'il porta à Paris, fai- (1) Dans cet ouvrage, Lavy porte le prénom de Philippe, taudisque son arrière~fils, le doctenr J ean, l'appelle Antoine dans ses notes biographiques. Il est certain que c'était le même personnage, portant probablement ces deux prénoms it la fois.

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