BASA
- 258 - briciens d'exiger, au lieu des communes, le montant des congrues on lenrs suppléments, se règlant pour la répartition sur les cahiers de la cotisation fon– cière, et acceptant, en <l enrées lt>s payements q11e l'on voudrait faciliter, ce qui n e pouvait être fait par les percepteurs des communes.» (Le Clergé d' Aos– te du XVIII' siècle par M. le chan. P.-E. Duc). Les curés se retrouvaient ainsi dans un e situa– tion presque analogue à la précédente et voisine de la misère. Elle dura jusque vers l'an 1812, où le gouvernement remania la dotation des hénéfices– cures, supprima les restes de certaines censes qni avaie11t été imputées en congrnes, et porta à Ij. 500 le traitement des curés et à L. 300 celui des vicaires (1 ). Voilà pour le clergé paroissial. * Quaut anx affranchissements des censes des Cha– pitres de la Cathédrale et de la Collégiale ain si qne des communantés religieuses dn diocèse, nous n'avons, pour le moment, qne des notes incomplètes entre les mains. Terminons ce chapitre en parlant de l'extinction (1) Ces honoraires purent rigoureusement suffire jusque vers la fin du XIXe siècle. Alors, le gouvernement, considérant, d ' une part, le prix toujours croissant des vivres et des i111- 11ôts, et d 'autre part, les services inappréciables rendus par les pasteurs des âmes, augmenta encore notablement leur re– venu annuel, et leur fournit un entretien qui, en sauvegar– dant leur indépendance vis-à-vis du peuple, les mit aussi en état de se montrer de mieux en mieux les pères de leurs ouailles et les initiateurs de différentes œuvres populaires.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=