BASA

- 259 - des censes <1 nes à la Mense épiscopale. Celle-ci percevait des tribnts dans trente-trois communes du diocèse, c'est-à-dire dan s les localités snivantes: Ville d'Aoste, Saint-Christophe, Gressan, Jovensan, Aymaville, Saint-Marcel, Roisan, Arvier, Saint– Georges de Rhêmes, Saint-Oyeu, Elrouble.s, Gignod, Introd, Morgex, Pré-Saint-Di!lier, La-Thuile, Com– mayeur, La-balle, Snint.-Pierre, Villenenve, Saint– Nicolns, Dones, Alleiu, Quart, Oharvensod, Pol– lein, Valpellb1e, Donnas, Olloruont, Bionaz, Sarre, A vise et Brissogne. La rénovation <le tous ces fiefs aurait coûté au successeur de Mgr Pierre de Sn les une somme qui nous semble incroyable aujourd'hui. Dans une let– tre adressée au Roi et datée du 4 novembre 1783, la R. Délégation disait que cette opération aurait causé nne dépense de 50 à 60.000 Livres, et que le nouveau prélat se serait d'auta11t plus empressé à demander l'affrauchissPment de ces censes que la moitié env iron ét.ait déjà tombée dans l'inexaction. Mgr Paul Solar, nommé à l'évêché !l'Aoste l'an– née s11iva11te, 11e tarda pas à faire dresser les états des rentes féodales et l:'rnphytéotiques dues à la -Me11se par les snsdites cornmnnrs, et se pourvut auprès de la R. Délégation, dès le 24 février 1786, aux fins de faire pnblier ces états dans les parois– ses intéressées. Peu après, ce tribunal «assigna les conseils de ces communautés pour avouer ou con– tredire la légitimité des susdits états par devant lenrs secrétaires respectifs, dans le terme de trois mois. » Ces états vérifiés, il s'agissait d'en venir au prix complexif d'affranchissement. Le procureur de la Mense, comme l'avaient fait. les autres seigneurs !ln pays, qui avaient déjà affranchi leurs terres, se

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