BASA
- 260 - basa, pour cette cession, sur le produit des derniers louages rles censes, et demanda aux trente-trois com– munes nn capital correspondant au revenu anmiel de 4.246 Livres. L<"s denrées, loin d'avo ir été es ti– mées à nn prix exagéré dan s les accensements sus– dits, avaient., an contrair<", été taxées an prix adopté ponr l'affranchissement de la baronni e de Q11art, et même au-dessous ponr le seigle, e tc. Les dél é– gués des communes n'offrirent d'abord qu'une som– me capitale de 86.240 Livres, pnis <le 90.000 Li vrt>s, sommes qui ne forent pa s acceptées par le procn– reur de !'Evêché. Les réunion s co11tin11èrent pen– dant l'année 1789, mais sans succès, malgré l'in– tervention du vice-intendant Réan. Les parties étaient snr le point de s'en remet.t.re à la décision de la Délégation, lorsque Mgr Solar, voulant régler la chose à l'amiable, se contenta d'nn capital, dont le revenu, au tanx de l'époque, ame– nait une diminution soit une perte annnelle de 746 Livres pour la Mense. Ce capital, accepté de part et d'antre, fut de cent mille francs. Ne furent pas compris clans cette convention: 1° les droits <l'échute et de servitnde sur nn e parti e de la maison dn médecin Lonis-Oésar Forré, située dans la rue méridionale Nahnisson (1); 2° les droits (1) Cette partie de la maison Forré, avec place et j ardin, était l'ancien hôpital de Nabuisson, dont la fondation re– montait au commencement dn XIII• siècle. D 'après l' inféo– dation qui en avait été faite, le 11 mars 1641, à noble J ean– Lauren t Vuillet, le possesseur de ce domicile était tenu « à y maintenir un oratoire et quatre lits (réduits plus tard à deux) pour les pauvres prêtres pèlerins ; il devait en outre leur fournir le bois nécessaire pour le chauffage avec un
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