BASA

- 262 - not. Laracinr, dans le Palais épiscopal d'Aoste, le 28 a vri1 1790, à sept heures de l'après-midi, se constituère nt, Mgr Solar et les 42 députés des trente– t.rois communes (1). « Le prélat, di t l'acte, pour lui et ses snccessenrs an dit Evêché, a étei nt, affra11chi, cédé et abandonné comme par le présent il cèlle, affranchit et abandonne, vend et aliène au. uesoin, aux conHnunnutés susdites, toutes les censes et ren– tes tant. féodales qn'emphytéotiques, servitudes et autres devoirs seignenrieux en grains, vin, denrées, spectacle Forré de toutes servitudes et obligation s imposées sur l 'hôpital Nabuisson, portées qar les inféo dation s et re– connaissances du 11 mars 1641 et 22 décembre 1714, et par tous autres t.itres de r econnaissance de même que de to ns autres droits qui peuvent être dC1s par dites rna\son, place et jardin à la dite Mense, pour la somme de L . 1100, pa– yable incontinent après toutes dues approbations du présent acte par les Magistrats ». La Men se devait employer en au– môn es le revenu de ce capital. Cet acte fut approuvé par . la R. Délégation, le 18 juiu suivant. La maison construite sur l' emplacemen t de l 'hôpital pri– mitif de Nabuisson (rue actuell e Emmanuel-Philibert, No 3), passa,, eu 1876, d'Hurnbert Forré à J.- B. Berand, qui la revend it à Laurent Montegranc1i, par acte cln 16 juillet 1881, J.-B. Pignet notaire. Sur la façade de cette maison, ou voit encore une ancienne statne, qui représente la Vierge, et qui appartenait sans doute au vieux hôpital. L'autre partie de la maison Forré, au couchant de la précédente, passa de Paul Foné à Caroline Negro, femme Banel, et fnt vendue, en 1905, à M. le pharmacien Anaclet Colli-Lauzi. (1) Chacune des trente-trois co111111u1ws se fit représenter par un délégué, à l 'exception de quelques-unes, qui eu envo– yèrent dt>ux. Parmi ces dél égués, plusieurs étaient des no– taires ou des avocats qui résidaient à Aoste.