BASA
§ II. EXT1ncnon t>Es cEnsEs tlans la Seigneul"ie tle Saiut-Vincent (1) Le 23 août 1748, le comte Charles-François-Bal– thazar<l Perron, baron de Quart, seigneur de Saint– Vincent et dépendances, gentilhomme de la Cham– bre du Roi et son envoyé extraordinnire à la Cour de Pologne, s'était rendu ile Turin à Saint-Vincer.t ponr y mettre ordre à ses droits seigneuriaux. Après avoir reçu les hommages des syndics et des con– seillers <le l'endroit, il leur manifesta son mécon– tenteme11t soit an snjet de la diminution continnelln <le ses revenns <lnns ce domaine, soit nu snjet des longs retnr<ls et des entraves qu'y subissait le re– nouvellement des reconnaissances. Les syndics répondirent avec respect que tons les commissaires avec lesq nels les favetiers avaient eu à traiter, et avec lesqnels ils s'étaient transpor– tés sur les lieux à <liver;;:es reprises, avaient eu constamment des preuves évidentes de leur bonne (1) Bien que la jLuidiction de Sain t-Vincent n 'ait jamais en de château et qu'elle ait été plutôt un fief qu' nne se i– gnemie, nous lui laissons ici ce der nier titre qui lui est donué dan s le présent acte d'>tffrauchisse.ment et par les historiens valdôtaius. - Comme il n'y avait pas de chMeau, il n 'y avait pas non plus de prison dans la juridiction de Saint-Vincent, an moins en 1750. Les coupables étaient écroués, à cette épo– que, dans les prisons cln château de Cbfttillon. C'est ce qui résulte cln testament cl' Angélique Richard, daté du 22 mars 1756, Bonini not.
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