BASA
- 267 - volonté et de leur affectueuse soumission euvers leur seigneur actuel aussi bien qu'envers ses ancê– tres. Quant aux pertes et a11x retards dont il se plaignait, ils ue 1levaient pas être imputés à leur Hégligence, mais uniquement à la difficulté <le la vérification des fiefs, attendu qu'ils n'avaient plus été renouvelés depuis quatre-vingt-quinze ans et nu delà, et que les anciens tenanciers étant morts, 11-mrs successems n'étaient pl11s à même 1l'i11cliquer des confins conformes à ceux d'autrefois. Les dif– ficultés étaient telles que, malgré tonte sa diligence et son habileté, le notaire Jean-Jacqnes Trèves, qui avait été nommé commissaire en 1685, n'avait abouti qn'à renouveler nue partie des fiefü situés dans la la plaine, sans avoir pu s'occuper de ceux de la côte, <io11t le travail était bien autrement long et enchevêtré, parce qu'ils étaient les plus chargés de censes et qu'ils devaient fournir, à eux seuls, les deux tiers du revenu complexif. Il était aussi ar– rivé parfois que trois commissaires successifs n'a– vaient pu anhever la commission d'une paroisse, dans l'espace de trente années pour cause d'infir– mités et de décès. Afin ile rémédier à cette situation funeste, les syndics et conseillers firent an comte Perron nne proposition également favorable à ses intérêts et aux leurs: c'était de dresser nn table:i u indiquant le pro– dnit <le tous les fiefis, tant de ceux c1ui étaient in 'usii solvencli qne <le ceux qui ne payaient plus de trilrnt; il fallait ensuite taxer leur valeur respective et en venir à un contrat d'amortissement et d'ext,inction des censes. Les favetiers auraient déboursé le cor– respectif de cette cession en di verses rates à con– venir. De cette façon, le seigneur, comme les sujets,
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