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_;__ '268 - auraient été ùès lors dispensés ùe recourir à des commissaires et de leur payer, pour émolnments sur les actei;; de reconnaissances, des sommes qni étaient aussi fortes pour les petits qne pour les grands fiefs, et qui dépassaient parfois le montant des tributs de trente ou quarante années. Le seigneur Perron accueillit avec joie cette pro– position et chargea aussitôt le Rév. Pierre-François Bizel, chanoine de la Collégiale de Saint-Ours, sou agent et procureur général dans le Duché d'Aoste, <le se concerter avec les syndics soit de Saint-Vin– ceut, soit des ressorts de Ohampdepraz et de la Rivière de Montdovet, qui en dépendaient, et de préparer ensemble les articles préliminaires Je cet arrangement important.. Le projet, élaboré à cet effet, fut envoyé à Turin, examiné et modifié par le comte, qui passa ensuite, le 5 octobre 1748, un acte de procnratiou spéciale en tête du susdit Bize!. Cet acte, en italien, fut reçu à Turin par le uotaire J oseph-Autoine Malacria, dans un p~lais dn comte, situé dans la paroisse de Saiut-Eusèbe. Il y était dit que le seigneur Perron était en droit d'exiger dans le mandement de Saiut-Vincent et de ses dé– pendances, di vers tributs féodaux, dont les favetiers désiraient s'affranchir et que, ne pouvant person– nellement s'occuper <le cette longue affaire, il don– nait à son mandataire, le chanoine Bizel, tonte autorité « pour Hégocier avec eux en son nom, ponr convenir des prix de veute, pour rédiger un ins– trument public de cession, pour en percevoir le correspectif et en donner quittance, promettant d'a– vance d'agréer et de ratifier to1ü le géré, et cela sous l'obligation de tous ses biens présents et futurs ». Dès que le chanoine Bizel eut reçu cette procu-

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