BASA
- 269 - ration, il en fit rlonner connaissance aux synrlics et aux conseillers de Saint-Vincent, de Champde– praz et de la Rivière, lesquels eurent hâte d'en venir à la célébration <le l'acte solennel, qni allait changer si radicalement lenrs conditions économi– ques. De concert avec le mandataire, ils élnrent.ponr la rédaction de cet instrument, <lenx notaires de Saint-Vincent même, le noble Jean-Antoine Qney et Je:m-Antoine Bonini. Ce dernier était alors juge de cette seignemie, d'après les rlocumentsde l'époque(l). Tons les intéressés forent avisés d'intervenir au tribunal du bourg de Saint-Vincent, le 13 octobre 1748. Là, les deux notaires lenr donnèrent une idée exacte et précise « des droits du comte Perron sur la seigneurie <le Saint-Vincent et <le ses dépendances, en conformité des livres terrif\rs, protocolles, documents, titres, registre <l tf Recon vré des revenus annuPls et cas1wls de~ la dite jnrisdic– t.ion ». Puis, nssisté <lt" son collègne, Je notaire Bo11i11i rédigea l'acte <le l'extinction des censes, le– quel comprend 19 grandes pages et s'ouvre par ces mots: « Vente pure contenant amortissem<>nt. et extinction des tributs fernlanx en favenr des Sindics, conseillers et Commmliers <les paroisses de Saint– Vincen t, Champdepraz, Rivière et dépendances par le Rév. seigneur Pierre-François Bizel en qualité (1) Noble Jeau-Antoine Qney, notaire et bourgeois de Saint– Vincent, fut juge de la baronnie de Châtillon à diverses re– prises, et notamment en 1751, 1755, 1760; il l ' était encore à, l'époque de sa mort, 2 juin 1764 d'après l'acte de son décès. Le notaire Jean -Antoine Ilooini, de Jean -Etienne, naquit à Saint-Vincent le 21 février 1686 et y mournt le 30 octo– bre 1764.
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