BASA

- 273- à J ean-Estienne J acqueminaz-Andrion (1), lesquelles sommes sus respectivement désignées les dits Sin– dics, Conseillers, hommes, manan s et habitans des dites Communautés de Saint-Vincent, Cbamp– depraz et Rivière, en vertu du serment que chacun d'eux a presté touchant corporellement les Ecritu– res entre les mains de nous notaires royaux sous– signés sous l'obligation et spéciale hypothèque mier veuille reprendre la ferme a près l' expiration des six années, il sera préféré à tous autres à prix égal, mais en prévenant le seigneur un mois d'avance. Le fermi er sera tmrn de conserver les cottets qui lui seront remis par les hoirs de noble Antoine-Sulpice Chandiou , précédent fermier. En faisant l' exaction, il mettra les noms des nouveaux te– nanciers et les restituera en forme · à la fin de sa ferme. Le notaire Jean-François Diernaz, syndic moderne du Bourg de Saint-Ours, se présente en qualité de caution, sons l ' obliga– tion, comme le fermier, de tous ses biens présents et futurs, qu ' ils hypothèquent pour ce fait en faveur du seigneur Per– ron ». Cet acte fut reçu par le notaire Bessozet, « en la cité d 'Aoste- et en la rue dessus des prêtres, dans les domiciles de la chapelle de Saint-Sébastien ». (1) J ean-Eti enne, de feu Jean-Baptiste Jacqueminaz-Andriou était petit-fils du notaire Jean-Jacques Jacq ueminaz-Andrion, proche parent et héritier de noble Emmanuel-Philibert An– drion, décédé vers l'an 1637. Celui-ci avait, au bourg de Saiut-Vincent, des biens et une belle mn,ison bfLtie par son oncle, le noble Michel Andrion, juge-châtelaiu du mandement de Montjovet dès 11163 jusqu'en 1583. Avant le susdit Jean-Etienne Jacqueminaz-Andriou, les fermier s des revenus sei gneuriaux de Saint-Vincent et dé– pendan ces avaient été successivement, dès l'an 1725, noble Michel Cérise-Mistralis de Saint-Vincent et nobl e Sulpice-An– toine Chandiou, notaire de Châtillon. 18

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