BASA

- 274 - de tous leurs bi ~ns présen ts et fut urs ont promis et promettent payer au dit Très-illnstre seigneur comte Perron au temps et termes sns limités, à peines de tous dams, dépen s, dommages et intérêts ». Dans le susdit contrat d'extinction, ne sont pas compris « les moulins, forg t>.s, foulons, pistes et an– tres artifices annexés aux dits moulins situés aux pertinences de la Bourgeoisie de Saint-Vincent, mais restent à l'entière disposition du dit seigneur, comme par le passé; lequel seigneur en la personne du Rév. sr Bizel s'oblige par serment connue sns– prêté ponr lui et ses successeurs et causayants à l'avenir quelsconques à l'évict.ion perpétnelle pour la manutention du cours libre et entier du grand Ruisseau venant de Châtillon à Saint-Vincent des– tiné et servant pour l'usage des dits moulins et artifices et pour l'arroseme11t des biens de la Bour– geoisie de St-Vincent ; réservés aussi en fa venr du dit seigneur l'administration de la justice (1), les revenus des greffes (2), les caducités, confiscations, (1) Eu vertu de cette réserve, le comte Perron con tinua à nommer les juges de Sain t-Vincent et dépendances. Après le juge Bonini, dont nous ignorons le successeur immédiat, nous voyons figurer, en 1755, noble François-Boniface de Nabia11, bourgeois de Verrès. De 1757 à 1764, ce fut l'avocat Joseph– An toine Carrel, bourgeois de CIJâtillon ; celui-ci remplissait encore cette charge en 1780 et 1787, . tou t en étant aussi, par intervalles, juge de Cly et de Châtillon. En j an vier 1792, le juge de Saint~Vincent était l 'avocat Ber tolin et, en février 1793, l' avocat Victor-Amédée Pignet de Torgnon. (2) Le 15 novembre 1749, par acte reçu par le notaire J ean-Antoine Quey, les greffes de Saint-Vincent et Rivière furent accensés par les deux syndics de Saint-Vincent pour

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