BASA

- 280 - isolée et sauvage, :fit bâtir, à l'extrémité occiden– tale du bourg de Chambave, le palais qui servit dès lors de château à tonte la juridiction » (1). A cette dernière époque, les revenus <le ce fief n'étaient pas considérables, bien qu'il fût composé de sept paroisses et qu'il fût nn des plus étendus du Duché (2). Une partie de ses biens ruraux avait été aliénée et beaucoup de censes avaient été af– franchies par les Fabri (3). Tandis que Philibert Roncas faisait procéder à la rénovation des reconnaissances de ses terres, un procès surgit entre lui et la commune de Val– tornenche, représentée par le syndic Georges d'Au– toine Bosquet, « touchant l'exaction des usages consistans aux espèces d'or, d'argent, et monnoye contenus dans le livre terrier de dite paroisse». Une transaction eut lieu, le 4 janvier 1658 entre le baron et le susdit syndic, assisté du notaire J ean-Arnlré Perron et de plusieurs conseillers. Cette transaction, autorisée ensuite par le juge de la baronnie, Aimé Perron et reçue par les notaires Pierre Duc et Hugues Pastoret, réduisait, pour chaque année, les devoirs féodaux ùe cette com– mune vers le château de Cly: 1° à la redevance de vingt-deux pistoles de bon or, soit <le leur équivalent; 2° à une marmotte que les gens <le Valtornenche devaient fournir, en vertu d'une an– cienne inféodation, « à eux faite de la chasse de la marmotte rière leur paroisse » ; 3° à une livre (1) DE TILLIER, p. 253. (2) ID. p. 252, et ci-devant pp. 214 et 215. (3) DE TILLIER, p. 252.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=