BASA
- 281 - de cire due par la prévoté de Saint-Gilles de Ver– rès pour la montagne du Layet. Le tout devait être porté annuellement au Palais de Chambave. Roncas s'était réservé en outre « le droit de ba– guette, domaine direct, lydes (ley<lt>) et autres ex– traordinaires », ainsi que la faculté de chasser et de pêcher pour son usage à Valtorne11che, tout en autorisant les manants d'y exercer aussi eux-mêmes toute sorte de chasse et de pêche, et de faire des règlements à cet égard. Le baron cédait aussi à la communauté « tons <léfauts d'insinnation et consi– gne sauf toutefois les émoluments des greffiers ». Enfin, il s'était engagé à faire ratifier cette tran– saction par son épouse, et c'est ce qui eut lien Je 14 mai suivant. Par ce dernier instrument, dressé par le notaire Hugues Pastoret, les habitants de la commune de Valtoruenche furent dispensés de se rendre à l'avenir au greffe de Cly, à Chambave, pour consigner leurs acquisitions. Cette opération devait se faire <lès lors près d'un habitant <le leur paroisse, désigné par eux. Ils furent, en outre, au– torisés à permettre la chasse et la pêche à n'im– porte quel étranger « moyennant la somme <le cinq pistoles pour une fois, payée ès mains du dit sei– gneur ». Plus tard, par acte du 8 juin 1679, les H,oncas se départirent, sauf l'usufruit leur vie durant, de leur baronnie de Cly en faveur du président du Sénat de Piémont, Jacques-Antoine-Philibert Ber– gera, comte de Mare11e et fils aîné de leur secornle fille Marie-Marguerite. Ce seigneur étant mort à Châtillon en 1724 (1), son petit-fils, Jacques-An- (1) DE TILLIER, Nobilfofre, famille Bergera.
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