BASA

- 283 - toutes facultés pour céder à ces communes, mo– yennant le versement d'un capital à déterminer, tous les tributs féodaux, consistants en blé, vin, moutons, chapons, perdrix, gingembre et autres den– rées spécifiées dans les actes de reconnaissances. Le baron ne se réservait que « l'administration de la justice, la rente du péage, la caducité, la confisca– tion et les hoiries vacantes ». Cet acte de procuration fut suivi à bref délai, c'est-à-dire, dans l'espace d'une année, des contrats d'extinction des rentes « des communes de Saint– Denis, Antey, Torgnon, Veraye et Chamois, moyen– nant les capitaux promis par contracts du 27 mars, 21 avril, 24 octobre 1750, et 24 jauvier et 6 février 1751 » (1). uomini e babitanti in dette rispetti ve paroccbie presenti e avenire, di tutti li censi, rendite, decime, serviti, fedeltit, placiti, landomi e ogui altro tributo feudale di qualsivoglia specie e denominazione che potranno essere, cousistenti in segla, frumento .... e cio mecliante il lH'ezzo che stimerà giusto, .... e servite le regole portate nell'istrumento di tran– sazione tra il Barone Perrone e la Commun ità di Saint-Vin– cent... . » La Commune de Chambave, qui ne figure pas ici avec les autres de la baronnie, n'avait vraisemblablement pas en– core fait sa demande d'affranchissement. Par contre, lapa– roisse de Chamois, que De Tillier, dans son Historiqii.e p. 252, n'énumère pas avec les autres du mandement, en faisait par– tie, en 1750, d'après l' acte susdit de procuration et d'après le contrat d'affranchissement de Val tornenche. (1) C'est l'acte postérieur d 'affranchissement de Valtornen– che qui indique les dates de ces contrats, sans désigner tou– tefois les notaires qui les rédigèrent.