BASA
- 285 - gréer le présent sans y contrevenir en façon quel– conque ». Suivent les signatures ou les marques des constituans, puis celles du synùic, des conseil– lers, des témoins et des deux notaires qni reçurent l'acte. Le lendemain même, 8 février, « au devant du ci– metière, fut dressé par le notaire J ean-Jérômc Pignet, l'acte définitif d'affranchissement, qui s'ou– vrait par les préliminaires, dont nous avons déjà donné connaissa.nce dans les pages précédentes. Après lecture <le la procuration passée par le baron de Oly en tête de J. Grosso, celui-ci, au nom de son principal et de ses successeurs, pleinement in– formé des droits du comte Bergera sur la baronnie de Oly ainsi que des avantages que lui procurera cet affranchissement., après serment prêté, vendit purement et irrévocablement à la commimauté de Valtornencbe et particuliers d'icelle » aux person– nes de son syndic et de ses collseillers, procureurs établis la veille, ainsi que du Rév. cnré Jean-Pierre Aymonod, du Rév. vicaire Jacques Perruquet., des notaires Jean-Jacques Pession et Jean-André En– gaz et de onze antres pai·ticuliers, « présents et ac– ceptants pour eux et leurs hoirs et pour les autres communiers absents, sçavoir la dite rente an– nuelle de vingt-clenx pistoles et une marmotte pom la somme de 12.233 Livres, 6 sols et 8 deniers, payable dans six années prochaines à commencer depuis le premier janvier 1752, par termes égaux de 2038 Livres, 17 sols et 9 deniers chaque année, avec les intérêts convenus sur le pied de trois pour cent, qui sont 367 Livres ». En renonçant à la redevance des pistoles et de la marmotte, le baron se réserva la cire due au-
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