BASA

- 308- qui résulte toujours en général des contrats de cette nature en faveur des fiefs et du Domaine, car l'a– vantage de la Baronnie et fief dont il s'agit, est evident par l'augmentation sensible des revenus qn'il acquiert. Il resulte en effet de l'acte d'ascensement des rentes et biens fonds annexés au fief d'Aimaville passé en faveur <l'ûyen Bouil du 1°r jnin 1782, qui a eu son effet les six années dernieres que les dites rentes y compris les biens fonds n'ont pas produit au dela de L. 2505 polir la premiere année et de L. 2405 pour les cinq années sui vantes de sorte que la commune des loyers des biens fonds étant de 500 Livres et plus annuelles, la ferme des rentes sur le pied du <lit ascensement 11e seroit que de L. 1900 annuelles: Ors le capital de L. 70 mille au trois et demi pour cent produit l'intéret annuel de L. 2450, d'on il resnlte une augmentation de revenu en faveur dn fief de L. 550. Ce qni établit sans doute un abondant correspectif tant pour l'ex– tinction des censes, que ponr la cession de la pro– prieté des bois, generalité d'eaux, ba11nalité des fours, moulins et autres droits de cette nature aux quels le seigneur reconrant a renoncé. Il est aisé de reconnoitre ce même correspectif dans la somme de L. 1500, que le fief vient à per– cevoir de surplus pour le désistement contenu dans la convention susdite de toute pretendue nullité .ou inefficacité de quelques inféodat.ions faites par les ancêtres du seig-neur recourant de bi ens fonds en faveur des particuliers si l'on observe que cette pretention ne paroit aucunement fondée, ainsi qu'on le voit par le rapport sus-énoncé, et que quelque peu qu'elle le fut ce defaut seroit suffisamment