BASA

- 329 - tes d'Antoine de Challaut, expliqueut le succès qu'il obtint bientôt à la cour <l'Avigno11 et son élévation aux importantes dignités ecclésiastiques auxquelles il est ensuite parvenu. CHAPITRE III. A ntoine à l a Cou r d e Savo ie. - Chance lier d e l 'Etat. - Archidiacr e d e Rhe ims. Dès le mois de juillet 1398, la France s'était soustraite à l'obédience de Pierre de Lune qui fut, pendant cinq ans, assiégé dans le château des pa– pes, à Avignon. Les historiens ne disent pas si la Savoie imita l'exemple de la France, mais la chose est an moins très probable. Ce qui est certain, c'est qu'en 1398 Antoine de Challant quitta la conr d'Avignon ponr rentrer dflns sa patrie où il prit service à la cour de son souverain. Nous ne savons pas précisément les posks q 11'il y occupa tout d'a– bor<l; mais il a dû faire sou éducation administra– t.ive dans des emplois inférieurs, pour mériter la haute charge de Chancelier de l'Etat qui lui fut conférée par décret du 29 décembre 1402 (1). Le Chancelier, était, à cette époque, ce que nous appellerions aujourd'hui le ministre de la jnstice. Dans les premiers temps de la Maison de Savoie, avant la création du Sénat, les princes étaient as– sistés d'un certain nombre de conseillers et d'un grand Chancelier, chargé de veiller à l'application et à l'observation des lois. Guichenon nous révèle, (1) Galli : Gariche I, 10.

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