BASA

- 330 - en <]t1el<]nes mots, l'importance cle cette charge : « C'est, dit-il, l'œil clu prince pnr lequel il regarde la face rle son Etat, c'est i;;on oreille par laquelle il entenil les plaintes ùe ses sujets. Anssi cette charge n'a jamais été remplie que par des person– nages Rignalés, illnstres en naissance, en (loctrine et en probité » (1). Ces paroles cmüiennent ainsi, iodirectement, le plus brillant éloge d<~ notre héros. C'est en cette qnalité que nous le voyons prendre part à, plnsi<· ms actes importants d'administration; il figure notam– ment à la tête ùe la 11ohlesse, en 1403, a11 mariage <ln comte Louis de Savoie, prince d'Achaït>, avec Bonne de SavoiP, fille du Comte Ronge. Il occnpe cette chnrge jnsqu'an 30 juin 1404, date où il ent pour snccessenr son frère Guillaume de Challant. A cette haute fonction était alloué le trait,ement <le 400 florins, ontre les droits qni s'y rattachaient. Observons en pnssant., à la louange cl'Antoine de Cballant qu'il n'accnmulait, pas les bénéfices ecclé– siastiques sur sa tête. L'acte par lequel il fut élevé à la charge cle Chancelier, l'appelle tout comt : « legiim doctormn et archidiaconurn remensem. » Il conste ainsi, par ce docnment, qne notre per– sonnage a été archidiacre de Rheims. Cette (lignité était une des plus importantes de la Frauce, soit pour l'étendue du diocèse, Fioit ponr les revenus considérables qui y étaient attachés. Le Chapitre, composé encore nu xvnr siècle de 64 chanoine~ de 53 bénéficiers et de plusieurs autres ecclésiasti– qnes attachés, comptait parmi ses neuf dignitaires (1) Histoire de la Maison de Savoie I, 115.

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