BASA
- 334- Savoie, à Aoste et en Piémont, il établit, ponr son vicaire général an temporel, sou frère Amédée de Challant (1). L'année sui vante, nons le retrouvons en Savoie. Ce fut par son entremise que fut conclu, le 5 sep– tembre 1405, un traité d'accommodement entre le comte de Savoie et le seigneur de Kibourg, à l'oc– casion de la snccesi;;ion de la seigneurie et du châ– teau d'Erlach qui fut adjugé à la Savoie (2). CHAPITRE V. Ainbassade etc Cltallant à Pa1.•is. - Ses 1.•e· lations avec sainte Colette. Les sentiments de bienveillance qne la France avait montrés en 1403 pour Benoit XIII, allaient se refroidissant de jour en jour. La restitution d'obé– dience était conditionnelle, et tout dépendait de la fidélité avec laqnelle Benoit se conformerait aux ar– ticles proposés. 'J~onjours magnifiqne en promesses, il avait juré de travailler à l'extinction du schisme par toutes les voies possibles, et surtout d'approu– ver les collations de bénéfices et les promotions faites, durant sa captivité, par les Ordinaires. Mais malgré les promesses les plus formelles, il avait bientôt donné des preuves évidentes qu'il n'avait jamais pensé sérieusement à la cession et qu'il travaillait au contraire à perpétuer le schisme. Ce qui lui aliéna particulièrement les esprits et (1) De Tillier : Familles nobles. (2) Guichenon I, 452.
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