BASA
- 340 - Dans cette séance, Benoit XIII et son Légat ne furent pas ménagés par l'oratem <l e l'Université. De tout le long di sco nrs de Jea11 Petit, nous 11e relèverons que ce passage dans la lang ue de l'é– poque : « ... Il (Benoit) a envoyé decbà le car– diual de Chalaiic et nous croy ions qu'il apportast la paix de cession; mais il n'y touchait que de loin et avec une 1uultitude de questions... et à par– ler brief, il n'apporta rien qni vaulsit, hi en il est vrai qu'il ponveait fort envers l'un de nos seigneurs sur le fait de pécu nes. » Que signifie cette malicieuse in sinuation f Chal– lant aurait-il eu recours à l'argent pour se ménager la favent d'un puissant personn age î C'est; ce qu'il est difficile d'élucider faute <le documents. Ou pour– rait peut-être trouver la clef de cette accusation dans la 11ature des pouvoirs dont Challant était investi. Benoit XIII pour se concilier le roi et la famille royale dans l'affaire des taxes exborbitantes jetées sur la France, n'aYait pas en honte d'en pro– poser la cessio11 d'nne parti e en faveur du trésor royal, à conditiou d'être ap puyé par la cour. Le Légat avait mission d'in sister fortement snr cette concession, pour parveufr à sauver la position de so11 maître (1). L'ambassade lle Challant était manquée ; il n'ob– tint atllmn résulta t. Relativemen t à la question de (1) « Martène : Nova collectio Anecclotwn II, 13 44. » I– tem misit per illum Card. de Challant Bullas regi franciae super subsidiis levandis per ipsum regum super clerum frau– ciae, taliter quod traderent reg i, si rex velit consentire prae– fatus cardinalis reportavit secum dictas Bullas.
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