BASA

- 342 - voix divine, pour mettre la sainte fille sur le théâ– tre où l'appelle la Providence (1). Le 23 juillet 1406, le Légat donna ponvoir à l'é– vêque d'Amiens de dispenser de la clôturé perpé– tuelle. Nous croyons opportnn de reprod11irc ici ce document qui se rattache intimemellt à l'histoire de notre personnage. « Antoine, par la miséricorde divine, cardinal dia– cre sous le titre de Sainte-Mnrie in via lcttct; « De la part de Colette Boilette notre chère fille dans le Christ, nous a été présentée une demande qui contenait ce qui suit : Depuis longtemps déjà, enflammée du zèle de la dévotion, elle a fait vœn, entre les mains du vénérable père l'abbé du mo– nastère de Saint-Pierre de Corbie de Saint-Benoit, dans le diocèse d'Amiens, mais relevant de l'église romaine sans aucun intermédiaire, <le garder per– pétuellement la vie solitaire et de demeurer ren– fermée dans un lieu désigné, proche de l'église pa– roissiale de Sainte-Marie de Corbie.· Dans ce lien par elle arrangé et choisi, elle est <lemeurée soli– taire pendant presque quatre ans. Mais comme la supplique l'exposait, la dite Colette pour certains et raisonnables motifs, ne peut plns y demeurer avec le repos de son âme et une conscience tran– quille. Elle désire servir le Seigneur avec des fem– -mes religieuses consacrées à Dieu, cloitrées, ou llOU cloitrées et choisir sa demeure parmi elles pour le salut de son âme. C'est pourquoi, de la part <le la dite Colette, on nous a · humblemellt supplié qne nous daignions miséricordieusement pourvoir au salut de son âme. C'est pourquoi nous qui désirons (1) Douillet : Vie de sainte Colette.

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