BASA

- 344- VIII de Savoie, qui l'accueillit avec des transports de joie, à Bourg en Bresse. C'est de ce moment que datent le respect, la vénération et la généro– sité de ce prince pour la fille du charpentier <le Corbie. Les lettres du Légat lui ménagèrent nne réception favorable de la part de Benoit XIII. La Providence fit le reste. Dès ce momeiit le rôle de cette créature extraordinaire sort du cadre de no– tre récit. Nous voyons encore apparaître le nom de notre Challant daus une de ces fondations sociales faites dans l'intérêt du peuple, anxquelles l'Eglise n'a jamais été étrangère. La corporation des orfèvres de Paris avait acquis, sur la fin du XIVe siècle, un immense local où l'on constrnisit une chapelle, une vaste infirmerie et d'autres logemmts pour le nombreux personnel attaché au service de la cor– poration. En novembre 1403, l'évêque de Paris bé– nit la chapelle et l'hôpital et accorda 40 jours d'in– dulgence aux visiteurs et bienfaiteurs des orfèvres pauvres. Par lettres du 13 avril 1406, le cardinal de Ohallant, au nom du Saint-Siège, confirma la fondation de l'hôpital et de la chapelle, ainsi que les indulgences accordées (1). CHAPITRE VI. Retou1• de {)ballant auprès de Benoit XIII. - Séj 01u• à 1Ua1•seille. - Voyage en Ligu• rie. - (JonCé1·ence de Livou1•ne. . Challant quitta Paris vers la mi-août 1406. De– puis lors nous perdons sa trace jusqu'au 12 octobre (1) Le Prévost : Les Misérables d'autrefois.

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