BASA

- 347 - « ipse D. de Ohallaut recessit ad <lomum suam et • omnes alii. ac Camerarius ipsum associaverunt « usqne ad port.am <lomus suae... » (1). Malheureusement cette relation si précise, si mi– nutieuse dans les détails inutiles du cérémonial compliqué de l'époque, ne nous <lit rien ·de relatif à l'ambassade de France. La peste ayant éclaté à NicP, Oballant et le,s antres cardinaux se bâtèrent <l'abaudonner la ville pour se mettre à l'abri dans les environs. Quelques jours après la Toussaint de 1406, nous le retrou– vons à Nice où Beuoit XIII l'avait fait appeler pour concerter a.vec lni son départ de Nice pour Marseille. Ohallant prit les devants et alla atten– dre le Pape à l'île Saint-Honoré où celui-ci arriva le 13 novembre. Après une courte halte à Toulon, la cour pontificale fit sou entrée solen11elle à Mar– seille le 3 décembre. La relation que nous avons citée (2) s'étend longuement sur les occupatio11s de la cour dai1s cette ville ; mais ce sont des détails souvent insignifiants sur les présenta– tious, les offices, les repas, l'expédition des af– fairei', où figure constamment le nom de nott·e personnage. D'ailleurs rien de 8aillant ne se pré– sente à l'lüstoire durant les derniers mois de 1406 et les premiers mois <le 1407, si ce n'est l'arrivée à Marseille de la grande ambassa<le française, du– ra.nt le mois de mai, arnbassa<le composée de 36 membres choisis parmi l'élite du clergé et de la noblesse. Elle avait pour but d'engager Benoit à ouvrir sérieuseme11t des pratiques pour mettre fin (1) Muratori Scriptorns rermn ItaUcarmn III partie 2• 7921 (2) Id. id.

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