BASA
- 349 - tio11~, jusqu'à Porto Vener<'. Alors son adversaire se décida à son tom à se rendre jusqu'à Lucques. Mais · il n'y e11t pas moye11 de les rapprocher da– vantage. Pom en imposer, ils faisaie11t semblant de négocier par lems envoyés snr les assurancPs tpt'ils avaient mutuellement à prendre dans le cas d'une entrevue. En face de cette obstination, presque tons les cardinaux de Grégoire l'a bandonnèrent et se ren– dirent à Li vonrne où ils s'empressèrent d'on vrir des pratiqnes avec les car<linnnx <ln parti opposé. Benoit crut nn instant assuré le triomphe de sa cans.e. Il se hâta cl'envoyer dans cette ville qnatre de ses cardinaux dont l'nn était Ohallant. Des con– férences suivies et animées enrcut lien e11 mai, et en jnin 1408, à Livonrne. Disons d'abord que de ces qnatre cnrdinaux, seul Ohallant revint auprès de Benoit, les antres trois se détachèrent de !ni, dès ce mome11t. Q11els nccor<ls furent conclns nu jnste, qnel fnt, Je rôle respectif des députés de Be- 11oit ~ La Yersion de Benoit est <linmétralt>ment opposée à celle des t.rois cardinaux qui restèrent à Livourne. Les cardinaux assurent. cqlentlant qne, clans ces conférences, on agita et qn'on embrassa le projet de convoquer un concile général, que tons accep– tèrent ce parti avec. enthousiasme, que Benoit lui– même approuva d'abord la condnite de ses envoyés, que, munis de pleins ponvoirs, ils signèrent avec les cardinnnx du parti opposé un traité dans ce sens; ils ajoutent enfin qne Oballant, de retom an– près de sou maître, le 11 juin, le sollicita avec Ifs pl us Yi ves instances, de se décider :\ la con voen t.ion d'un concile général.
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