BASA
- 360 - « complices tantnm trahunt de fi.de Christi, quan– « tum ascendunt reditus beneficiorum .... et sic « mensura fi.dei illorum sunt beneficia pro quibus « conservandis... et augmentandis committunt om– « nia mala quae cogitari possunt . . . et consenti– « rent in quibuscumque peccatis, scandalis ... et « sic non restat nisi quod terra aperiens os suum « deglutiat eos » (1). Nous ne suivrons pas plus loin le fougueux écri– vain dans ses acrimonieuses diatribes; c'est la pas– sion qui le domine et l'égare. Mais reprenons le fil de notre histoire. Echappé aux dangers qui menaçaient sa liberté à Perpignan, le cardinal de Ohallant était sincère– ment décidé à se détacher pour toujours de Benoît. Depuis quelque temps déjà, il travaillait av(,C la plns vive ardeur, de concert avec le cardinal de Viviers, à détacher aussi le duc de Savoie, Amédée VIII, du parti de l'antipape. Le témoignage de Bo– niface Ferrier sur ce point, ne peut être suspect et nous l'acceptons vol<mtiers comme une vérité his– torique acquise ; mais, d'après son habitude, il at– tribue ce succès à la ruse et aux voies tortueuses auxquelles il aurait eu recours; le duc aurait été la victime innocente des grossiers mensonges qui lui auraient été débités par les deux cardinaux pour cou– vrir leur défection. Mais le principal mobile de cette intrigue aurait été Ohallant; c'est lui qui aurait finalement décidé Amédée VIII et son conseil à se séparer de Benoît (2). (1) Martène : Thesauru,s Anecclot,iwi 11 1454, 1455. (2) Martène : Th. Aneecl. 11 1456, quid enirn potuerunt consulere nisi quod ipsi fecerant ~ nt facilius deciperent D.
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